Biais attentionnels8
Tendance de notre cerveau à se focaliser sélectivement sur certains aspects d'une situation ou d'un stimulus tout en ignorant d'autres informations, souvent influencée par des facteurs émotionnels, perceptuels ou contextuels.
Biais de jugement32
Erreurs systématiques dans nos évaluations et prises de décisions, souvent influencées par des heuristiques, des émotions ou des croyances préexistantes.
Biais de personnalité37
Distorsions dans la perception ou l'interprétation des comportements, souvent causées par des traits de personnalité, des expériences passées ou des croyances sur soi-même et les autres.
Biais de raisonnement65
Erreurs dans la logique ou le processus de réflexion, souvent dues à des raccourcis cognitifs, des raisonnements motivés ou des informations limitées.
-
Tendance à accepter ou utiliser des arguments fallacieux ou des raisonnements incorrects pour soutenir une conclusion.
-
Tendance d'un expérimentateur à influencer inconsciemment les résultats d'une expérience en fonction de ses attentes ou hypothèses.
-
Tendance des individus à percevoir ou à interpréter des résultats en fonction de leurs croyances ou anticipations initiales.
-
Tendance à surestimer la durée ou l'intensité de l'impact émotionnel d'un événement futur, qu'il soit positif ou négatif.
-
Tendance à accorder une importance excessive à la quantité d'informations disponibles, même si elles sont peu pertinentes pour la prise de décision.
-
Tendance à juger les actions qui causent un préjudice comme étant moralement pires ou plus blâmables que les omissions qui causent un préjudice similaire.
-
Tendance à percevoir ses actions, croyances ou attitudes passées comme étant cohérentes avec celles du présent, même si elles ont changé.
-
Tendance à rechercher, interpréter ou se souvenir des informations d'une manière qui confirme ses croyances ou hypothèses initiales.
-
Tendance à tester des hypothèses ou des croyances en se concentrant uniquement sur des exemples qui les valident, plutôt que sur ceux qui pourraient les infirmer.
-
Tendance à évaluer la validité d'un argument en fonction de la crédibilité de sa conclusion plutôt que de la solidité de son raisonnement.
-
Tendance à reconnaître les biais cognitifs chez les autres tout en ignorant ou sous-estimant leur présence chez soi-même.
-
Tendance d'un expérimentateur à influencer, consciemment ou inconsciemment, les résultats d'une expérience en raison de ses attentes personnelles.
-
Tendance à consommer davantage lorsqu'une portion plus grande est proposée, indépendamment de la faim ou du besoin réel.
-
Tendance à percevoir les interactions ou échanges comme des situations où les gains de l'un se traduisent nécessairement par des pertes pour l'autre, ignorant les scénarios de bénéfice mutuel.
-
Tendance à croire que les événements futurs suivront les tendances normales ou habituelles, même en présence de preuves indiquant le contraire.
-
Tendance à anticiper des résultats négatifs ou défavorables, souvent de manière excessive ou irréaliste.
-
Tendance à sous-estimer le temps, les coûts ou les ressources nécessaires pour accomplir une tâche ou un projet.
-
Tendance à supposer que les autres partagent les mêmes croyances, attitudes ou comportements que soi-même.
-
Tendance à juger la qualité d'une décision passée en fonction de son résultat final, plutôt qu'en se basant sur les informations disponibles au moment de la décision.
-
Tendance à exagérer les aspects positifs de l'option choisie et les aspects négatifs des options rejetées après avoir pris une décision.
-
Tendance à poursuivre un investissement, qu'il soit en temps, argent ou énergie, même lorsque les coûts irrécupérables dépassent les bénéfices attendus.
-
Tendance à surestimer ou sous-estimer le temps gagné ou perdu lors d'une amélioration ou modification d'une tâche.
-
Tendance à se concentrer sur les exemples ou cas qui ont 'survécu' à un processus, en ignorant ceux qui n'ont pas réussi, ce qui biaise les conclusions.
-
Tendance à surestimer les bénéfices et à sous-estimer les risques ou limitations associés à une innovation, simplement parce qu'elle est nouvelle.
-
Tendance à juger la moralité d'une action en fonction de ses résultats, plutôt que sur les intentions ou le processus décisionnel qui l'ont motivée.
-
Tendance à adopter des comportements plus risqués lorsque des mesures de sécurité sont en place, en croyant que ces mesures compensent le danger.
-
Tendance à diviser mentalement ses ressources financières ou autres en différentes catégories, influençant les décisions de manière irrationnelle.
-
Tendance à accorder plus de poids aux croyances ou informations existantes qu'aux nouvelles informations, même si ces dernières sont plus pertinentes ou fiables.
-
Tendance à percevoir une relation entre deux événements ou variables alors qu'il n'existe aucune corrélation réelle.
-
Tendance à percevoir le passé comme meilleur et à croire que la société ou certains aspects de celle-ci sont en déclin.
-
Tendance à consacrer une quantité disproportionnée de temps et d'énergie à des décisions insignifiantes tout en négligeant des sujets complexes et importants.
-
Tendance à éviter les options dont les probabilités de succès ou d'échec sont incertaines, préférant celles avec des informations plus claires.
-
Tendance à accorder une importance différente à des objets ou concepts en fonction de leur nom ou de la manière dont ils sont étiquetés.
-
Tendance à mieux mémoriser ou valoriser des informations qui nécessitent plus d'efforts cognitifs pour être traitées ou comprises.
-
Tendance des individus à mieux retenir et valoriser les informations qu'ils ont activement générées ou formulées par eux-mêmes.
-
Tendance à être influencé de manière persistante par des informations initiales incorrectes ou trompeuses, même après qu'elles aient été corrigées.
-
Tendance des sujets à modifier leur comportement lorsqu'ils savent qu'ils sont observés.
-
Tendance à préférer des choix qui semblent offrir une certitude dans un scénario spécifique, tout en ignorant l'incertitude globale associée à ces choix.
-
Tendance à évaluer la probabilité d'un événement global comme inférieure à la somme des probabilités de ses sous-événements.
-
Tendance à juger un ensemble moins complet comme plus attractif ou plus satisfaisant qu'un ensemble plus grand, dans certains contextes.
-
Tendance à surestimer ou sous-estimer l'importance d'un événement en se basant sur sa probabilité perçue, souvent de manière incorrecte.
-
Tendance à croire qu'une combinaison de conditions spécifiques est plus probable qu'une seule condition générale.
-
Tendance à confondre les attributs d'une entité en raison de variations dans la présentation ou l'identification, menant à des conclusions incorrectes sur l'identité ou les relations.
-
Tendance à croire qu'une personne ou un événement ayant réussi plusieurs fois de suite est plus susceptible de continuer à réussir, même si les résultats sont indépendants.
-
Tendance à utiliser des exemples personnels ou anecdotes spécifiques comme preuve pour généraliser, même lorsque des données statistiques fiables sont disponibles.
-
Tendance à croire que les résultats futurs d'un événement aléatoire sont influencés par les résultats passés, même lorsqu'ils sont indépendants.
-
Tendance à poursuivre un engagement ou un investissement, même lorsque des signaux montrent que cela n'est plus rationnel ou avantageux.
-
Tendance à continuer à investir dans une décision ou un projet malgré des preuves montrant qu'il est peu probable d'atteindre un résultat positif.
-
Tendance à croire que les membres d'un groupe possèdent une 'essence' ou une nature intrinsèque qui définit leurs caractéristiques ou comportements.
-
Tendance à percevoir les objets uniquement selon leur usage habituel, ce qui limite la capacité à trouver des solutions créatives.
-
Tendance à surévaluer la précision ou la validité de ses jugements ou prédictions, même en présence de preuves contraires ou d'un manque de données fiables.
-
Tendance à penser en termes de valeurs nominales (montants monétaires) plutôt qu'en termes de valeurs réelles (ajustées à l'inflation ou à d'autres facteurs économiques).
-
Tendance à ignorer la taille d'un échantillon ou d'un groupe lors de l'évaluation de probabilités ou de résultats, en accordant le même poids aux petits et grands groupes.
-
Tendance à attribuer une valeur accrue à un résultat ou à un objet lorsqu'un effort important a été fourni pour l'obtenir.
-
Tendance à défendre et justifier les systèmes sociaux, économiques ou politiques en place, même lorsqu'ils sont injustes ou inefficaces.
-
Principe affirmant que tout ce qui peut mal tourner finira par mal tourner, souvent interprété de manière pessimiste.
-
Principe selon lequel la perception de la différence entre deux stimuli est proportionnelle au logarithme de leur intensité relative, plutôt qu'à leur différence absolue.
-
Tendance à ignorer les probabilités ou les statistiques lors de la prise de décision, en se concentrant davantage sur des éléments émotionnels ou anecdotiques.
-
Tendance à ignorer ou à sous-estimer la fréquence de base d'un événement ou d'une probabilité au profit d'informations anecdotiques ou spécifiques.
-
Tendance à percevoir, interpréter et se souvenir des informations en fonction de ses attentes, croyances ou expériences préexistantes.
-
Principe selon lequel, parmi plusieurs hypothèses expliquant un phénomène, la plus simple est souvent la meilleure.
-
Tendance à justifier un achat ou une décision après coup en mettant en avant ses aspects positifs, tout en minimisant ses éventuels inconvénients.
-
Tendance à croire que l'on perçoit la réalité de manière objective, et que ceux qui ne partagent pas notre point de vue sont mal informés, irrationnels ou biaisés.
-
Tendance à rejeter automatiquement de nouvelles informations ou idées lorsqu'elles contredisent des croyances ou pratiques établies.
-
Tendance à considérer une information comme vraie si elle correspond à ses croyances ou attentes personnelles, même si elle manque de preuves objectives.
Biais mnésique49
Distorsions ou sélections de souvenirs influencées par les émotions, le contexte ou la reconstruction subjective d'événements passés.
-
Tendance à juger les actions qui causent un préjudice comme étant moralement pires ou plus blâmables que les omissions qui causent un préjudice similaire.
Biais sensori-moteurs3
Perceptions erronées ou distordues résultant d'interactions entre les systèmes sensoriels et moteurs, souvent exploitées par les illusions visuelles, auditives ou tactiles.